Tchad : vers la création d'une future zone de chasse dans la réserve du Parc de Zakouma. © Alwihda Info/Mahamat Abdelbanat Kourma
L'organisation non gouvernementale African Parks Network (APN) qui est en charge de la gestion du Parc national de Zakouma, a organisé ce mardi 17 décembre, des séances de sensibilisation dans la zone périphérique, précisément à Am-Habilé et Am-Mindar dans le département d'Aboudeïa, province du Salamat, pour informer la communauté de la création d'une nouvelle "Zone de gestion concertée".
Les séances de sensibilisation et d'information sont présidées par le secrétaire général du département d'Aboudeïa, Ngar Tchiroué Djimdigué, en présence du Sous-préfet d'Am-Habilé, Acheikh Hachim Adoum, et des chefs de cantons Mahamat Assoudi Moussa et de Djibrine Oudah.
Le Parc national de Zakouma bénéficie depuis 2010 d'une parfaite protection assurée par l'organisation internationale sud-africaine African Parks Network (APN) spécialisée dans la gestion et la réhabilitation à long terme des parcs nationaux. Ce partenariat a abouti à des résultats avantageux permettant à la faune de se produire de manière exponentielle.
Cependant, la surpopulation faunique contribue sans doute au conflit homme-faune, causant ainsi d'énormes pertes, voir même la mort dû à des attaques des bêtes féroces contre les populations de la périphérie. L'année dernière, trois personnes ont été tuées par ces bêtes. Le lundi 16 décembre, une autre personne a été tuée par un buffle au village Tar dans la périphérie de Zakouma.
Les populations riveraines se plaignent beaucoup de agressions excessives de la faune, comme ce chef de village qui a évoqué la présence permanente des buffles, antilopes et phacochères qui détruisent complètement des champs situés un peu loin de Zakouma sans que personne ne touche ces fauves. Selon ce chef, les animaux sont mieux protégés que les humains. Il dénonce cette façon de faire.
Face à ces attaques mortelles répétitives des bêtes sauvages qui sont devenus un souci crucial, et à la communauté riveraine qui continue d'enregistrer des pertes en vies humaines, et à la coordination chargée de la gestion du Parc, soucieuse de préserver l'implication positive de la communauté dans la protection de l'environnement, cette dernière à décider de créer une "zone de gestion concertée".
La zone de gestion concertée, est un périmètre aménagé pour la chasse légale qui sera effectuée par les touristes. Les retombées de la chasse seront partagées à 50% pour Zakouma et la communauté, 35% aux activités sociales et les 15% à l'administration.
Selon le coordinateur communautaire du Grand Écosystème Fonctionnel de Zakouma, Mahamat Moussa Djazouli, l'objectif recherché c'est d'assurer la mise en oeuvre de manière concertée et participative d'un espace de conservation sur le corridor nord.
Le secrétaire général du département d'Aboudeïa, Ngar Tchiroué Djimdigué, représentant le préfet, a demandé à la communauté d'apporter sa contribution à cette nouvelle donne. Selui lui, toutes les actions entreprises par le gouvernement dans le domaine de la protection de la biodiversité, sont prévues uniquement pour améliorer les conditions de vie de la population.
Les séances de sensibilisation et d'information sont présidées par le secrétaire général du département d'Aboudeïa, Ngar Tchiroué Djimdigué, en présence du Sous-préfet d'Am-Habilé, Acheikh Hachim Adoum, et des chefs de cantons Mahamat Assoudi Moussa et de Djibrine Oudah.
Le Parc national de Zakouma bénéficie depuis 2010 d'une parfaite protection assurée par l'organisation internationale sud-africaine African Parks Network (APN) spécialisée dans la gestion et la réhabilitation à long terme des parcs nationaux. Ce partenariat a abouti à des résultats avantageux permettant à la faune de se produire de manière exponentielle.
Cependant, la surpopulation faunique contribue sans doute au conflit homme-faune, causant ainsi d'énormes pertes, voir même la mort dû à des attaques des bêtes féroces contre les populations de la périphérie. L'année dernière, trois personnes ont été tuées par ces bêtes. Le lundi 16 décembre, une autre personne a été tuée par un buffle au village Tar dans la périphérie de Zakouma.
Les populations riveraines se plaignent beaucoup de agressions excessives de la faune, comme ce chef de village qui a évoqué la présence permanente des buffles, antilopes et phacochères qui détruisent complètement des champs situés un peu loin de Zakouma sans que personne ne touche ces fauves. Selon ce chef, les animaux sont mieux protégés que les humains. Il dénonce cette façon de faire.
Face à ces attaques mortelles répétitives des bêtes sauvages qui sont devenus un souci crucial, et à la communauté riveraine qui continue d'enregistrer des pertes en vies humaines, et à la coordination chargée de la gestion du Parc, soucieuse de préserver l'implication positive de la communauté dans la protection de l'environnement, cette dernière à décider de créer une "zone de gestion concertée".
La zone de gestion concertée, est un périmètre aménagé pour la chasse légale qui sera effectuée par les touristes. Les retombées de la chasse seront partagées à 50% pour Zakouma et la communauté, 35% aux activités sociales et les 15% à l'administration.
Selon le coordinateur communautaire du Grand Écosystème Fonctionnel de Zakouma, Mahamat Moussa Djazouli, l'objectif recherché c'est d'assurer la mise en oeuvre de manière concertée et participative d'un espace de conservation sur le corridor nord.
Le secrétaire général du département d'Aboudeïa, Ngar Tchiroué Djimdigué, représentant le préfet, a demandé à la communauté d'apporter sa contribution à cette nouvelle donne. Selui lui, toutes les actions entreprises par le gouvernement dans le domaine de la protection de la biodiversité, sont prévues uniquement pour améliorer les conditions de vie de la population.