Un projet de création d'un port sec entre Adré et Abougoulème est en cours d'études, a annoncé mardi à N'Djamena le représentant de la Banque islamique de développement (BID) au Tchad, Ali Ousmane Khassim.
"Je voudrais vous annoncer que nous sommes entrain d'étudier la possibilité de créer un port sec entre Adré et Abougoulème par le secteur privé. Les institutions affiliées à la BID sont en mesure quand même d'aider, de financer ce port sec, pour permettre de renforcer le lien de coopération entre le Tchad et le Soudan, via la mer rouge", a déclaré Ali Ousmane Khassim.
Le projet est couplé au bitumage du tronçon Abéché-Adré-Frontière Soudan qui permettra "d'assurer un désenclavement intérieur et extérieur."
Une nouvelle accueillie avec satisfaction par le ministre de l'Économie et de la Planification du développement, Dr. Issa Doubragne : "L'idée de la construction du futur port sec envisagé pour la continuité de ce projet, si un jour ce projet aboutissait, nous serions heureux de constater que le désenclavement de l'intérieur et de l'extérieur permettra au Tchad d'espérer rallier le port à partir du Soudan."
Le port sec est un terminal intérieur servant de point de départ, de transit ou d’arrivé des flux de marchandises générées par le commerce international. Il est particulièrement avantageux pour les pays enclavés.
Grâce à cet infrastructure, toutes les marchandises en provenance de Djeddah (Arabie saoudite) et d'Abu Dhabi (Émirats arabes unis) vont passer par le port sec, selon Ali Ousmane Khassim.
"C'est un projet qu'on est entrain d'étudier. Au moment opportun, on va essayer de réaliser ce port sec", a dit le représentant de la BID.
Il a ajouté que la Banque "est à côté du gouvernement pour appuyer les efforts de développement dans le cadre du secteur de transport."
"Je voudrais vous annoncer que nous sommes entrain d'étudier la possibilité de créer un port sec entre Adré et Abougoulème par le secteur privé. Les institutions affiliées à la BID sont en mesure quand même d'aider, de financer ce port sec, pour permettre de renforcer le lien de coopération entre le Tchad et le Soudan, via la mer rouge", a déclaré Ali Ousmane Khassim.
Le projet est couplé au bitumage du tronçon Abéché-Adré-Frontière Soudan qui permettra "d'assurer un désenclavement intérieur et extérieur."
Une nouvelle accueillie avec satisfaction par le ministre de l'Économie et de la Planification du développement, Dr. Issa Doubragne : "L'idée de la construction du futur port sec envisagé pour la continuité de ce projet, si un jour ce projet aboutissait, nous serions heureux de constater que le désenclavement de l'intérieur et de l'extérieur permettra au Tchad d'espérer rallier le port à partir du Soudan."
Le port sec est un terminal intérieur servant de point de départ, de transit ou d’arrivé des flux de marchandises générées par le commerce international. Il est particulièrement avantageux pour les pays enclavés.
Grâce à cet infrastructure, toutes les marchandises en provenance de Djeddah (Arabie saoudite) et d'Abu Dhabi (Émirats arabes unis) vont passer par le port sec, selon Ali Ousmane Khassim.
"C'est un projet qu'on est entrain d'étudier. Au moment opportun, on va essayer de réaliser ce port sec", a dit le représentant de la BID.
Il a ajouté que la Banque "est à côté du gouvernement pour appuyer les efforts de développement dans le cadre du secteur de transport."
Signature d'un accord entre le gouvernement tchadien et la BID à N'Djamena, le 28 avril 2020. © Abakar Chérif Hamid/Alwihda Info
Un avantage pour l'import et l'export
La création des ports secs de marchandises dans les pays sans littoral est vivement recommandée lors des rencontres régionales et internationales.
"C’est un pont de rupture de charge qui une sorte de relais au point maritime, doté d’installations sous douane, destinées à faciliter le traitement des marchandises aussi bien à l’importation qu’à l’exportation, quelque soit leur mode de conditionnement", selon un document de l'Association mondiale des routes.
Il précise que la création du port sec permet "de disposer d’un circuit d’approvisionnement d’urgence efficace ; de constituer et mobiliser rapidement un stock de sécurité (produits stratégiques comme les hydrocarbures, produits alimentaires, intrants industriels, autres produits) ; de contribuer à la lutte contre les fraudes fiscales à travers les modes de gestion de magasins cales ou sous douane ; le paiement des frais d’entreposage et de passage dans l’entrepôt aux opérateurs économiques nationaux."
La création des ports secs de marchandises dans les pays sans littoral est vivement recommandée lors des rencontres régionales et internationales.
"C’est un pont de rupture de charge qui une sorte de relais au point maritime, doté d’installations sous douane, destinées à faciliter le traitement des marchandises aussi bien à l’importation qu’à l’exportation, quelque soit leur mode de conditionnement", selon un document de l'Association mondiale des routes.
Il précise que la création du port sec permet "de disposer d’un circuit d’approvisionnement d’urgence efficace ; de constituer et mobiliser rapidement un stock de sécurité (produits stratégiques comme les hydrocarbures, produits alimentaires, intrants industriels, autres produits) ; de contribuer à la lutte contre les fraudes fiscales à travers les modes de gestion de magasins cales ou sous douane ; le paiement des frais d’entreposage et de passage dans l’entrepôt aux opérateurs économiques nationaux."