Le ministre de la Justice chargé des droits humains, Djimet Arabi, a pris part la semaine dernière à une réunion sur le processus de réception, de tri et de profilage des désengagés du groupe terroriste Boko Haram.
L'atelier s'est déroulé en présence des différents acteurs impliqués dans la lutte contre l'extrémisme, notamment le gouverneur de la province du Lac, Adam Nouki Charfadine, le chef de canton de Bol, des officiers et des représentants de la CBLT et de l'OIM.
Les participants se sont penchés sur la stratégie sous-régionale de sensibilisation. Ils ont rappelé la nécessité de mettre en place une approche nationale harmonisée.
"Le Tchad se félicite de cette heureuse initiative émanant de nos partenaires, l'OIM, l'Office des nations Unies contre la drogue et le crime, et la direction exécutive du comité contre le terrorisme, qui ont bien voulu organiser cet atelier de concert avec notre pays", a souligné le ministre Djimet Arabi.
D'après lui, "le président Déby reste toujours très sensible à la question touchant au triage et au profilage des personnes associées à Boko Haram dont les principales victimes sont les femmes et les enfants".
Parmi les recommandations formulées par les participants : la création d'un centre d'accueil et d'orientation en faveur des désengagés de Boko Haram, et la mise sur pied d'une cellule antiterroriste.
Le Centre d'études pour le développement et la prévention de l'extrémisme (CEDPE) a récemment dévoilé un projet visant à insérer socialement et professionnellement 2200 désengagés du groupe Boko Haram pour lutter contre l'extrémisme. Le projet de réinsertion devrait être précédé d'une mission de profiling et d'étude des parcours sociaux.
Le CEDPE estime que "sans vouloir tout globaliser et tirer à boulets rouges sur les efforts du gouvernement, qu'un seul indicateur, l'éducation, montre l'état de la région". Sur un échantillon de 284 personnes parmi les anciens membres de Boko Haram et leurs familles, seulement 4 personnes ont fréquenté l'école. Le plus haut niveau de scolarité est la classe de 3ème et la personne concernée est en décrochage.
L'atelier s'est déroulé en présence des différents acteurs impliqués dans la lutte contre l'extrémisme, notamment le gouverneur de la province du Lac, Adam Nouki Charfadine, le chef de canton de Bol, des officiers et des représentants de la CBLT et de l'OIM.
Les participants se sont penchés sur la stratégie sous-régionale de sensibilisation. Ils ont rappelé la nécessité de mettre en place une approche nationale harmonisée.
"Le Tchad se félicite de cette heureuse initiative émanant de nos partenaires, l'OIM, l'Office des nations Unies contre la drogue et le crime, et la direction exécutive du comité contre le terrorisme, qui ont bien voulu organiser cet atelier de concert avec notre pays", a souligné le ministre Djimet Arabi.
D'après lui, "le président Déby reste toujours très sensible à la question touchant au triage et au profilage des personnes associées à Boko Haram dont les principales victimes sont les femmes et les enfants".
Parmi les recommandations formulées par les participants : la création d'un centre d'accueil et d'orientation en faveur des désengagés de Boko Haram, et la mise sur pied d'une cellule antiterroriste.
Le Centre d'études pour le développement et la prévention de l'extrémisme (CEDPE) a récemment dévoilé un projet visant à insérer socialement et professionnellement 2200 désengagés du groupe Boko Haram pour lutter contre l'extrémisme. Le projet de réinsertion devrait être précédé d'une mission de profiling et d'étude des parcours sociaux.
Le CEDPE estime que "sans vouloir tout globaliser et tirer à boulets rouges sur les efforts du gouvernement, qu'un seul indicateur, l'éducation, montre l'état de la région". Sur un échantillon de 284 personnes parmi les anciens membres de Boko Haram et leurs familles, seulement 4 personnes ont fréquenté l'école. Le plus haut niveau de scolarité est la classe de 3ème et la personne concernée est en décrochage.