Le Président de la République vient de prononcer un discours d'une quinzaine de minutes au Palais du 15 janvier, pour la journée de la paix. Il avait mis en place cette journée par le décret n°1341 en 2010. C'est aujourd'hui la sixième édition sous le thème du dialogue.
Idriss Déby a exprimé sa reconnaissance aux leaders religieux pour leur "acte patriotique", leur 'action", et leur "investissement", en faveur de la paix qui est "certes un acquis", mais doit être "permanent".
"Je ne rate pas une seule occasion pour parler de la paix, de la sécurité et de la cohésion nationale", a souligné le chef de l'Etat qui a invité les tchadiens "à plus d'amour".
Conflit agriculteurs-éleveurs
"Les conflits agriculteurs et éleveurs tranchent avec notre idéal de concorde nationale. L'harmonie doit se perpétuer et se renforcer. Rien, absolument rien ne saurait créer une discorde entre les éleveurs et agriculteurs qui sont les premières forces du développement", a souligné le chef de l'Etat.
Le communautarisme, un "danger"
En faisant allusion aux multiples violences qui ont dégénéré en des conflits entre communautés dans différentes régions du pays, le Président a souligné que "la culture du communautarisme à laquelle on assiste ces derniers mois est un danger pour l'unité nationale", ajoutant que "un conflit entre deux individus ne saurait dégénérer en conflit entre communautés entières".
Il a appelé la justice de la République à "faire son travail et pas à un citoyen de se faire justice", précisant que "un tel comportement conduit au désordre".
Idriss Déby a exprimé sa reconnaissance aux leaders religieux pour leur "acte patriotique", leur 'action", et leur "investissement", en faveur de la paix qui est "certes un acquis", mais doit être "permanent".
"Je ne rate pas une seule occasion pour parler de la paix, de la sécurité et de la cohésion nationale", a souligné le chef de l'Etat qui a invité les tchadiens "à plus d'amour".
Conflit agriculteurs-éleveurs
"Les conflits agriculteurs et éleveurs tranchent avec notre idéal de concorde nationale. L'harmonie doit se perpétuer et se renforcer. Rien, absolument rien ne saurait créer une discorde entre les éleveurs et agriculteurs qui sont les premières forces du développement", a souligné le chef de l'Etat.
Le communautarisme, un "danger"
En faisant allusion aux multiples violences qui ont dégénéré en des conflits entre communautés dans différentes régions du pays, le Président a souligné que "la culture du communautarisme à laquelle on assiste ces derniers mois est un danger pour l'unité nationale", ajoutant que "un conflit entre deux individus ne saurait dégénérer en conflit entre communautés entières".
Il a appelé la justice de la République à "faire son travail et pas à un citoyen de se faire justice", précisant que "un tel comportement conduit au désordre".
Dialogue avec les syndicats
Pour Idriss Déby, "la paix que nous appelons de toutes nos forces est aussi tributaire du dialogue social". Il a salué "le protocole d'accord que le gouvernement et la plateforme syndicale viennent de conclure". "Il est important que le fil du dialogue et de la concertation soit maintenu", a-t-il souligné.
Crise financière, corruption, enrichissement illicite
"La crise financière actuelle nous commande la maitrise de nos charges et la discipline budgétaire. De même, nous devons nous attaquer à la corruption et la dilapidation des deniers publiques. Je sollicite les leaders religieux de sensibiliser les compatriotes sur la nécessité d'adopter des comportements vertueux et conduites exemplaires", a déploré le Président.
Il a précisé que, jamais la corruption n'avait été aussi flagrante au Tchad. Idriss Déby estime que "l'enrichissement illicite est visible à N'Djamena et l'extérieur comme l'attestent les villas qui poussent. Tous les prédateurs de la République doivent comprendre que leurs actes ne resteront pas impunis. Chacun doit apprendre à vivre avec son salaire. Chacun doit justifier ses biens. La loi sera appliquée dans toute sa vigueur".
"Au lieu de servir la nation, on se sert soi-même. Le désordre doit être combattu par tous les moyens, je dit bien tous les moyens, le gouvernement doit mettre un baroud d'honneur pour réagir", a prévenu le chef de l'Etat.
Pour Idriss Déby, "la paix que nous appelons de toutes nos forces est aussi tributaire du dialogue social". Il a salué "le protocole d'accord que le gouvernement et la plateforme syndicale viennent de conclure". "Il est important que le fil du dialogue et de la concertation soit maintenu", a-t-il souligné.
Crise financière, corruption, enrichissement illicite
"La crise financière actuelle nous commande la maitrise de nos charges et la discipline budgétaire. De même, nous devons nous attaquer à la corruption et la dilapidation des deniers publiques. Je sollicite les leaders religieux de sensibiliser les compatriotes sur la nécessité d'adopter des comportements vertueux et conduites exemplaires", a déploré le Président.
Il a précisé que, jamais la corruption n'avait été aussi flagrante au Tchad. Idriss Déby estime que "l'enrichissement illicite est visible à N'Djamena et l'extérieur comme l'attestent les villas qui poussent. Tous les prédateurs de la République doivent comprendre que leurs actes ne resteront pas impunis. Chacun doit apprendre à vivre avec son salaire. Chacun doit justifier ses biens. La loi sera appliquée dans toute sa vigueur".
"Au lieu de servir la nation, on se sert soi-même. Le désordre doit être combattu par tous les moyens, je dit bien tous les moyens, le gouvernement doit mettre un baroud d'honneur pour réagir", a prévenu le chef de l'Etat.
Terrorisme et niveau d'alerte
Abordant la question de la menace terroriste, Idriss Déby a admis que même si l'armée tchadienne a infligé de sévères revers aux terroristes, ces derniers "représentent toujours une menace".
La secte Boko Haram, qu'il a qualité "d'ennemi numéro un", "n'a pas totalement perdu sa capacité de nuisance, la vigilance doit être de mise, nous devrons pas être surpris par des terroristes", a-t-il mis en garde.
"La vigilance doit être de rigueur, personne ne doit dire que ça ne me concerne pas et que ça concerne que les agents de la sécurité. Il s'agit de la sécurité nationale", a réitéré le Président de la République.
Déby a exhorté "tous les comités de vigileance à renforcer le niveau de l'alerte", ajoutant que "il s'agit de la vie de la nation" et que les tchadien doivent "faire front commun contre cette menace qui met en danger la vie de la nation."
Le Président de la République s'est brièvement entretenu avec le chef du gouvernement et le Président de l'Assemblée nationale dans la cour du Palais du 15, avant de quitter les lieux pour regagner le Palais présidentiel.
Abordant la question de la menace terroriste, Idriss Déby a admis que même si l'armée tchadienne a infligé de sévères revers aux terroristes, ces derniers "représentent toujours une menace".
La secte Boko Haram, qu'il a qualité "d'ennemi numéro un", "n'a pas totalement perdu sa capacité de nuisance, la vigilance doit être de mise, nous devrons pas être surpris par des terroristes", a-t-il mis en garde.
"La vigilance doit être de rigueur, personne ne doit dire que ça ne me concerne pas et que ça concerne que les agents de la sécurité. Il s'agit de la sécurité nationale", a réitéré le Président de la République.
"Ne soyez pas surpris par ces hordes qui ont fait du mal, il y a deux ans."
Déby a exhorté "tous les comités de vigileance à renforcer le niveau de l'alerte", ajoutant que "il s'agit de la vie de la nation" et que les tchadien doivent "faire front commun contre cette menace qui met en danger la vie de la nation."
Le Président de la République s'est brièvement entretenu avec le chef du gouvernement et le Président de l'Assemblée nationale dans la cour du Palais du 15, avant de quitter les lieux pour regagner le Palais présidentiel.