Le déploiement d'un bataillon tchadien au Fuseau centre (Burkina, Mali, Niger), dans la région du Liptako-Gourma, n'est pas prévu dans l'immédiat, au regard de la situation dans la zone du Lac. "Le Tchad concentre pour l’instant ses efforts militaires autour du Lac Tchad", a indiqué aujourd'hui la Présidence.
Ce jeudi, le chef de l'État Idriss Déby a présidé la 4ème réunion du comité de suivi des engagements du Sommet de Pau (France) consacrée à la lutte contre le terrorisme au Sahel. La rencontre a eu lieu en présence notamment de l'ambassadeur de France au Tchad.
Le Tchad "n'a pas pu répondre favorablement"
Selon le ministre en charge de la défense, le général Mahamat Abali Salah, "le déploiement d'un bataillon tchadien dans la zone des trois frontières est attendu. Chaque pays du G5 Sahel a un bataillon déployé dans une zone. Le Tchad a un bataillon à Wour, entre la frontière Tchad-Niger. Lors du sommet de Niamey, le chef de l'État a donné son accord pour le déploiement d'un bataillon supplémentaire dans la zone des trois frontières."
Ce jeudi, le chef de l'État Idriss Déby a présidé la 4ème réunion du comité de suivi des engagements du Sommet de Pau (France) consacrée à la lutte contre le terrorisme au Sahel. La rencontre a eu lieu en présence notamment de l'ambassadeur de France au Tchad.
Le Tchad "n'a pas pu répondre favorablement"
Selon le ministre en charge de la défense, le général Mahamat Abali Salah, "le déploiement d'un bataillon tchadien dans la zone des trois frontières est attendu. Chaque pays du G5 Sahel a un bataillon déployé dans une zone. Le Tchad a un bataillon à Wour, entre la frontière Tchad-Niger. Lors du sommet de Niamey, le chef de l'État a donné son accord pour le déploiement d'un bataillon supplémentaire dans la zone des trois frontières."
Il a ajouté que "le bataillon était prêt, équipé. Il est arrivé au Niger lorsque les problèmes du Lac ont surgi (attaque de la base de Bohoma, Ndlr)."
"Ce même bataillon est donc déployé au Lac Tchad et les problèmes du Lac Tchad ne sont pas finis. Nous leur avons dit qu'on doit d'abord juguler cette situation. Le chef de l'État également a dit que si la situation se calme et qu'on a eu l'occasion, nous pourrions éventuellement déployer un bataillon réduit", a indiqué le général Mahamat Abali Salah.
Pour sa part, l'ambassadeur de France au Tchad, a indiqué : "on sait le prix qu'à payer le Tchad. On sait le courage des soldats tchadiens. Maintenant il faut se préparer, il faut s'équiper."
Le bataillon tchadien devait être déployé dans la zone du Liptako-Gourma depuis le 24 mars 2020, le lendemain de l'attaque de la base militaire de Bohoma, dans la zone insulaire du Lac Tchad. Il a été rappelé pour prendre part à l'opération Colère de Bohoma déclenchée le 29 mars.
"Ce même bataillon est donc déployé au Lac Tchad et les problèmes du Lac Tchad ne sont pas finis. Nous leur avons dit qu'on doit d'abord juguler cette situation. Le chef de l'État également a dit que si la situation se calme et qu'on a eu l'occasion, nous pourrions éventuellement déployer un bataillon réduit", a indiqué le général Mahamat Abali Salah.
Pour sa part, l'ambassadeur de France au Tchad, a indiqué : "on sait le prix qu'à payer le Tchad. On sait le courage des soldats tchadiens. Maintenant il faut se préparer, il faut s'équiper."
Le bataillon tchadien devait être déployé dans la zone du Liptako-Gourma depuis le 24 mars 2020, le lendemain de l'attaque de la base militaire de Bohoma, dans la zone insulaire du Lac Tchad. Il a été rappelé pour prendre part à l'opération Colère de Bohoma déclenchée le 29 mars.