Le parti de la calebasse fête actuellement ses 25 ans, à la maison de la femme, à N'Djamena. Le leader de l'UNDR, Saleh Kebzabo vient de s'exprimer devant plusieurs centaines de partisans.
Revenant sur la dernière élection présidentielle, Kebzabo reste ferme sur sa victoire. "Nous en avons donné la preuve lors de la dernière élection présidentielle. Ce que d’aucuns ont appelé une course dans le désordre, était une stratégie qui a très bien fonctionné pour les principaux candidats puisqu’elle a permis d’éliminer Déby dès le premier tour. Mais, comme vous le savez, Déby ne pouvait pas prendre le risque d’une confrontation avec n’importe lequel d’entre nous, même dans une élection truquée. Voilà pourquoi il a, au préalable, organisé et exécuté ce coup d’état électoral qui fait de lui le président le plus mal élu d’Afrique, illégal et illégitime", estime-t-il.
"Ils ont arraché le pouvoir par la force, comme ils l’ont pris par la force en 1990 ! Pour quoi en faire ? La réponse est là, le Tchad est dans un état de délabrement général, un pays égal à un tas de ruines. Le Tchad de 2017 ne vit que grâce aux subsides extérieurs de ses partenaires qui paient nos engagements militaires, parce que nous excellons en tant que « fournisseur régional de sécurité ». Le sort de nos enfants qui meurent sur les théâtres d’opérations extérieurs, l’incommensurable gabegie qui nous appauvrit, une dette intérieure et extérieure colossale, des fortunes abyssales érigées sur le dos des citoyens, les vols électoraux, les viols constants des libertés, les arrestations arbitraires, la gestion patrimoniale accentuée par la famille présidentielle, un Etat de plus en plus policier…tout cela ne ferait ni chaud ni froid à nos partenaires qui, face à Déby, n’ont plus de principes ? ", a déclaré le leader de l'UNDR.
"Les mêmes qui tirent à vue sur le Gabon, la RDC et le Burundi, pour ne citer que ceux-là, ferment les yeux et les oreilles sur les mêmes crimes commis au Tchad. Le moment est venu d’interpeller sans complexe la France, les Etats-Unis et l’Union Européenne et leur demander de choisir entre le peuple tchadien et celui qui est responsable de ses souffrances", affirme Saleh Kebzabo.
Revenant sur la dernière élection présidentielle, Kebzabo reste ferme sur sa victoire. "Nous en avons donné la preuve lors de la dernière élection présidentielle. Ce que d’aucuns ont appelé une course dans le désordre, était une stratégie qui a très bien fonctionné pour les principaux candidats puisqu’elle a permis d’éliminer Déby dès le premier tour. Mais, comme vous le savez, Déby ne pouvait pas prendre le risque d’une confrontation avec n’importe lequel d’entre nous, même dans une élection truquée. Voilà pourquoi il a, au préalable, organisé et exécuté ce coup d’état électoral qui fait de lui le président le plus mal élu d’Afrique, illégal et illégitime", estime-t-il.
"Ils ont arraché le pouvoir par la force, comme ils l’ont pris par la force en 1990 ! Pour quoi en faire ? La réponse est là, le Tchad est dans un état de délabrement général, un pays égal à un tas de ruines. Le Tchad de 2017 ne vit que grâce aux subsides extérieurs de ses partenaires qui paient nos engagements militaires, parce que nous excellons en tant que « fournisseur régional de sécurité ». Le sort de nos enfants qui meurent sur les théâtres d’opérations extérieurs, l’incommensurable gabegie qui nous appauvrit, une dette intérieure et extérieure colossale, des fortunes abyssales érigées sur le dos des citoyens, les vols électoraux, les viols constants des libertés, les arrestations arbitraires, la gestion patrimoniale accentuée par la famille présidentielle, un Etat de plus en plus policier…tout cela ne ferait ni chaud ni froid à nos partenaires qui, face à Déby, n’ont plus de principes ? ", a déclaré le leader de l'UNDR.
"Les mêmes qui tirent à vue sur le Gabon, la RDC et le Burundi, pour ne citer que ceux-là, ferment les yeux et les oreilles sur les mêmes crimes commis au Tchad. Le moment est venu d’interpeller sans complexe la France, les Etats-Unis et l’Union Européenne et leur demander de choisir entre le peuple tchadien et celui qui est responsable de ses souffrances", affirme Saleh Kebzabo.
Saleh Kebzabo s'est violemment emporté contre le pouvoir, affirmant que Camarades que "il est important que cela soit constamment répété, au besoin pendant quatre ans encore, que Déby est un président illégal et illégitime que nous combattrons de toutes nos forces. Oui, nous ne laisserons à Déby et au MPS aucun répit, car un voleur doit toujours être dénoncé, poursuivi et traqué pour être mis hors d’état de nuire".